Un autre mois intense vient de s’écouler. Beaucoup de mouvement sur la planète. Le décès de la reine Élizabeth II a tenu l’actualité en haleine depuis 12 jours. Cela crée de la diversion des médias tout comme le COVID l’a fait au cours des deux dernières années.
Toutefois, même si maintenu en arrière-plan durant ces 12 jours, la guerre en Ukraine continue et l’Europe se prépare à un hivers assez difficile causé par la crise du pétrole Russe. L’économie mondiale en est toujours affectée de façon importante. Les bourses sont instables et les taux d’intérêts continuent à croitre dans l’espoir de contrôle l’inflation.
Ces hausses d’intérêt créent beaucoup d’inquiétudes. Avec raison, auprès des consommateurs et des investisseurs immobiliers. Pour ceux qui me suivent lors de mes présentations au CIIQ, cela fait plus de trois ans que j’ai comme discours que nous SURFONS sur une vague et que tôt ou tard, une vague casse à un moment donné. Bien sûr, nous faisons référence à l’inflation immobilière que nous vivons depuis 2002 et plus intensément depuis 2020. À chaque occasion, je décrivais les éléments qui pourraient faire casser cette vague et par le fait même, faire s’écrouler ou ralentir cette inflation immobilière.
Il est évident que nous vivons ce moment de redressement sauf que, de toutes nos observations, des décisions du gouvernement fédéral n’attiraient pas suffisamment l’attention et nous parlons ici de L’IMMIGRATION. C’est, selon nous, ce qui solidifie d’avantage l’investissement immobilier
En effet, malgré ces hausses successives des taux directeurs des banques centrales, la demande pour l’immobilier demeure très forte et cela s’explique relativement facilement. Nous vivons une pénurie de logement et en surplus, l’immigration augmente rapidement. Ce qui a comme conséquence d’accroitre la demande pour les propriétés à revenu car il faut et faudra loger tous ces nouveaux arrivants.
Selon nos lectures, il y aura plus de 450 000 nouveaux arrivants en 2023 au Canada. Le fédéral veut augmenter la population du Canada à 60 millions d’ici l’an 2030. Soit à peine 7 ans. Essayez d’imaginer le BOOOOM économique que cela va créer et entre autres, la pénurie de logement.
Les gouvernements devront, pour y arriver, créer des programmes incitatifs pour la construction neuve comme c’est arrivé dans les années 70 et 80 avec les programmes des immeubles de classe 31 et 32 en plus du programme Corvée habitation du gouvernement du Québec.Ce que nous vivons actuellement avec les taux d’intérêts n’est que très passager comme on le vit dans tout cycle économique. Tout va revenir à la normale comme auparavant et en plus, une expansion sans précédent de la population canadienne.
Le Canada est l’endroit privilégié de la planète actuellement pour les raisons suivantes : situation politique stable, réserve d’eau douce importante, superficie presqu’inexploité, protégé des invasions par l’atlantique à l’est, le pacifique à l’ouest le pôle Nord au nord et les USA au sud, liberté d’expression, multiculturalisme, un des meilleurs systèmes bancaires au monde.
De plus, le réchauffement de la planète nous fait bénéficier de l’accroissement des terres agricoles vers le nord. Imaginez un seul kilomètre vers les nord multiplié par la largeur du pays de l’atlantique au pacifique, combien de production agricole cela représente ??Comme vous le constatez, nous sommes très optimistes relativement à l’avenir du Canada.Tout cela pour vous dire que notre bassin de clientèle ne peut aller qu’en croissant. Selon nos observations, actuellement, les banques se servent de cette crise des taux d’intérêts pour justifier de forcer les investisseurs à prendre le programme APH sélect de la SCHL qui leur permet de prêter jusqu’à 90%, amorti jusqu’à une possibilité de 50 ans. Cela leur permet de prêter plus tout en étant garantie par la SCHL. C’est pour cette raison qu’elles n’octroient presque plus de prêts conventionnels et si elle l’accorde, elles ne prêtent qu’environ 60% de la valeur économique.
En plus, elles refusent que les nouveaux acheteurs prennent une hypothèque de deuxième rang. La conséquence pour nous est que nous accorderons de plus en plus d’hypothèque de premier rang de courte durée (moins d’une année) pour permettre aux investisseurs d’acheter les propriétés, de les optimiser pour finalement les financer dans le système bancaire.
Dans notre côté, nous travaillons toujours très fort pour optimiser les rendements de nos investisseurs car notre modèle d’affaire est GAGNANT-GAGNANT. Nous gagnons de l’argent au même rythme que vous en gagnez. Donc obligatoirement nous sommes payés qu’à la performance toujours en demeurant extrêmement prudent dans nos choix de dossier.
N’oubliez pas de rester prudent dans vos dépenses fixes. A ce stade économique, nous découvrirons qui sont les investisseurs hommes ou femmes d’affaires qui ont agi avec une planification et gestion performante comme le font les milliardaires.
Il y a une phrase très intéressante de M. Warren Buffet qui dit :
‘’Vous ne découvrez qui nage nu que lorsque la marée se retire’’
Bien à vous,
Jacques Lépine et Jésabel Cortés-Lépine